La Charte pour la
gouvernance
du développement du Bénin
Préambule
Nous,
représentants des Institutions de la République, des pouvoirs locaux, des
Partis politiques, des syndicats, du secteur privé et des organisations de la
société civile (confessions religieuses, médias, organisations
socioprofessionnelles, chefferie traditionnelle, associations de développement,
associations des femmes, associations des jeunes), et organisations non
gouvernementales parties prenantes à la présente convention d’adoption de la
charte nationale pour la gouvernance du développement du Bénin ;
Fidèles aux idéaux
de la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990 ;
Convaincus que le
processus de démocratisation et d’instauration de l’Etat de droit en cours au
Bénin depuis plus de deux décennies, comporte des acquis indéniables tels que :
• la consécration
constitutionnelle des Droits de l’Homme ;
• la mise en place
des institutions constitutionnelles de régulation de pouvoir ;
• l’instauration
du multipartisme,
• la tenue à bonne
date d’élections libres et transparentes ;
• le renforcement
du partenariat public-privé ;
• l’amélioration
de la participation et du contrôle citoyen de l’action publique ;
• la paix et la
stabilité politique ;
• la consolidation
de la liberté de presse ;
• la
décentralisation et la déconcentration ;
• la mise en place
des mécanismes de gouvernance concertée et de gestion des conflits entre
l’Administration et ses usagers ;
Affirmons que le
succès de la gouvernance nécessite la synergie des efforts de tous et le
respect des principes de gouvernance pour le développement que sont la
transparence, la responsabilité, l’imputabilité, l’obligation de rendre compte,
la subsidiarité, l’accessibilité de tous à une justice efficace et équitable, le
droit à l’information, la démocratie participative, la promotion des valeurs de
solidarité, la prise en compte des conditions historiques et culturelles
spécifiques du Bénin ;
Rappelant que la
culture est la base de tout développement ;
Ayant à l’esprit
que l’institutionnalisation et la mise en œuvre des principes de bonne
gouvernance permettront d’améliorer la qualité des services offerts aux usagers
clients de l’Administration publique ;
Convaincus que
pour donner une visibilité aux actions de réforme, il est important de mettre
en œuvre dans l’administration publique et dans les institutions, des actions à
effets rapides et des actions structurantes de réforme ;
Soucieux de la
nécessité de hisser le Bénin au rang des nations émergentes ;
Nous fondant sur :
la Déclaration
Universelle des Droits de l’Homme de 1948 ;
le Pacte
International relatif aux droits civils et politiques de 1966 ;
le Pacte
International relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966 ;
la Charte
Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de 1981 ;
la Charte
Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance de janvier 2007
;
le Protocole
A/SP1/12/01 de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance de décembre
2001 ;
la Déclaration de
Bamako adoptée en novembre 2000 par les ministres et chefs de délégation des
Etats membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ;
le Protocole
d’Entente du 31 mars 2004 du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs
(MAEP-NEPAD) ;
les actes de la
Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990 ;
la Constitution du
11 décembre 1990 ;
la loi n°86-013 du
26 février 1986 du 26 février 1986 portant Statut Général des Agents Permanents
de l’Etat ;
la loi n° 98-004
du 28 janvier 1998 portant Code du Travail en République du Bénin et les textes
subséquents ;
la n°2011-20 du 12
octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes
en République du Bénin ;
le Décret
n°2008-377 du 24 juin 2008 portant régime juridique d’emploi des agents
contractuels de l’Etat ;
le Décret
n°2008-813 du 31 décembre 2008 portant code des valeurs et d’éthique de la
Fonction publique ;
les Etudes
Nationales de Perspective à Long Terme « Bénin, 2025 Alafia » ;
les Objectifs du
Millénaire pour le Développement ;
la Stratégie de
Croissance pour la Réduction de la Pauvreté ;
les autres outils
et instruments pertinents de développement économique, social et culturel ;
Résolus désormais
de respecter les principes de gouvernance et les valeurs fondamentales
adoptées, susceptibles d’induire le développement du Bénin ;
Convenons de ce
qui suit :
Chapitre 1er : des définitions
Article 1er : Au
sens de la présente charte on entend par :
Actions à Effets Rapides de Réforme : actions permettant d’apporter une amélioration rapide
et pertinente à une situation donnée jugée déficiente. Elles ne nécessitent pas
de ressources spécialisées. Elles coûtent peu et peuvent être gérées localement
et de façon efficace.
Actions Structurantes de Réforme : actions intégrées, cohérentes et convergentes,
s’inscrivant dans le long terme et devant être menées pour accélérer le
changement et établir les bases durables d’un environnement institutionnel
générateur de croissance, de paix, de sécurité et de bien-être.
Administration publique : ensemble des services de l’Etat y compris les
collectivités territoriales décentralisées.
Charte nationale
pour la gouvernance du développement du Bénin : ensemble des principes, valeurs
et engagements qui devront régir la gouvernance en vue du développement du
Bénin.
Convention nationale : rassemblement de toutes les parties prenantes
(Représentants des Institutions de l’Etat, des pouvoirs locaux, des partis
politiques, des organisations de la société civile, les Organisations
patronales et les syndicats de travailleurs et des autres structures
administratives autonomes).
Etat :
entité publique constituée d’un territoire délimité par des frontières, d’une
population et d’un pouvoir constitué.
Famille :
groupe de personnes unies par les liens du mariage, du sang ou de l’adoption où
chacun interagit et communique avec l’autre dans leur rôle social respectif et
maintenant une culture partagée.
Gouvernance :
terme qui désigne les règles, les processus et les comportements qui influent
sur l’exercice des pouvoirs, particulièrement du point de vue de l’ouverture,
de la participation, de la responsabilité, de l’efficacité et de la cohérence.
Bonne gouvernance : gestion responsable et transparente des ressources humaines, naturelles,
économiques et financières en vue d’un développement humain durable.
Gouvernance concertée : approche de gouvernance qui privilégie l’écoute et le
dialogue entre acteurs en vue d’aboutir à des actions décidées et menées de
commun accord en fédérant les efforts. Cela implique de la part des parties
prenantes l’obligation de reddition de comptes.
Gouvernance pour le développement : ensemble des institutions et des pratiques qui
garantissent la confiance entre gouvernants, gouvernés et organisations tenant
compte du niveau de développement du pays.
Institutions :
ensemble des règles formelles (Constitution, lois et règlements, système
politique...) et non formelles (systèmes de valeurs et croyances,
représentations, normes sociales…) régissant les comportements des individus et
des organisations, ces dernières étant des groupes d’individus qui poursuivent
ensemble des buts communs (entreprises, syndicats, ONG…).
Institutions politiques : institutions découlant de l’organisation
constitutionnelle et démocratique et permettant aux autorités légitimes de
disposer des moyens de gouverner ou de légiférer dans le cadre de l’Etat.
Institutions administratives : elles constituent des moyens au service du pouvoir
politique pour atteindre les objectifs fixés.
Intérêt général : valeurs ou objectifs qui sont partagés par l’ensemble des membres
d’une société. Elles correspondent à une situation qui procure un mieux-être à
tous les membres d’une société.
Patrie :
héritage territorial, humain, matériel, culturel, spirituel pour développer et
consolider la Nation et l’Etat.
Performance :
niveau ou degré d’atteinte des objectifs préalablement fixés, exprimés en
termes d’efficacité socio-économique, de qualité de service, d’efficience et de
pertinence de la gestion.
Principes :
la loi générale régissant un ensemble de phénomènes et vérifiée par
l’exactitude de ses conséquences, la règle générale qui guide la conduite. Ils
s’entendent à réaliser les valeurs.
Service public : activité d’intérêt général assumée par une personne publique ou privée
et soumise entièrement ou pour partie à un régime exorbitant du droit commun.
Société :
ensemble de personnes ayant en partage une communauté de vie économique,
sociale et culturelle.
Valeur :
Tout ce qui définit et permet la croissance, le succès, le plein développement
de l’homme, l’épanouissement de la famille, de la société et de la nation.
Chapitre 2 : Des objectifs
Article 2 :
La charte nationale pour la gouvernance du développement du Bénin a pour
objectif de réhabiliter les valeurs morales et républicaines indispensables au
développement humain durable du Bénin.
Article 3 :
La charte nationale pour la gouvernance du développement du Bénin sert de
référentiel à tous les citoyens béninois et aux institutions pour le
développement humain durable du Bénin.
Chapitre 3 : Du champ d’application
Article 4 :
Les dispositions de la présente charte s’appliquent aux Institutions de la
République, aux administrations de l’Etat et des collectivités territoriales
décentralisées, aux établissements publics, aux organismes et associations de
droit privé, aux Partis politiques, aux Organisations patronales et syndicats
de travailleurs et aux organisations de la société civile ainsi qu’aux
citoyens.
Article 5 :
la charte s’applique à tous les domaines couverts par la gouvernance du
développement du Bénin notamment : le fonctionnement des institutions, le
dialogue politique, le dialogue social, la participation, l’éducation, la
justice, le droit à l’information, le pluralisme des médias, l’accès à la santé
ainsi que la gestion des ressources humaines, naturelles et des finances
publiques.
Chapitre 4 : Des principes
Article 6 :
La gouvernance pour le développement du Bénin repose essentiellement sur les
principes de développement de conscience, de transparence, de responsabilité,
d’imputabilité, d’obligation de résultat et de compte rendu, de participation,
de subsidiarité, d’efficacité, de développement durable, de justice et
d’équité.
Article 7 :
Les principes spécifiques à chaque domaine de gouvernance sont :
• gouvernance
politique :
-
l’animation de la
vie publique par les partis politiques ;
-
la transparence
dans le financement des partis politiques ;
-
l’alternance
politique ;
-
le respect de
l’autorité de l’Etat ;
-
la gouvernance
concertée ;
-
l’éthique en
politique ;
-
la valorisation
du statut de l’opposition ;
• gouvernance
administrative :
-
la primauté de
l’intérêt général ;
-
l’efficacité et
l’efficience des services publics ;
-
la culture du
résultat ;
-
la récompense du
mérite et la juste sanction des fautes ;
-
l’égalité des
usagers devant le service public et l’Administration publique
-
l’impartialité,
l’équité et le respect de la légalité dans les prestations de service public ;
-
la continuité du
service public ;
-
la
décentralisation/déconcentration et le développement local participatif ;
• gouvernance
sociale, culturelle et environnementale :
-
la famille en
tant qu’une institution de transmission des valeurs ;
-
la culture de la
ponctualité ;
-
l’efficacité et
l’efficience dans la redistribution de la richesse nationale ;
-
le respect du
genre notamment l’égalité de chance entre filles et garçons ;
-
le civisme ;
-
le développement
durable ;
-
la participation
des populations à la gestion de l’environnement ;
-
la valorisation
des potentialités naturelles ;
-
la prévention et
la gestion des crises et catastrophes naturelles ;
• gouvernance
juridique, juridictionnelle et sécuritaire :
-
le respect de
l’Etat de droit et des droits humains ;
-
l’accessibilité
de tous au droit et à une justice efficace et équitable ;
-
l’indépendance de
l’appareil judiciaire ;
-
la célérité dans
les procédures et l’exécution des décisions de justice ;
-
l’impartialité
dans la répression des délits et infractions ;
-
la protection du
dénonciateur des fautes, délits et crimes ;
• gouvernance
économique, financière et des entreprises :
-
la
rationalisation des finances publiques ;
-
le secteur privé
comme moteur de l’économie et de la création des richesses ;
-
la programmation
du développement à tous les niveaux ;
-
l’intelligence
économique ;
-
la responsabilité
sociale des entreprises ;
• gouvernance
du système de l’information, de la communication et de la technologie :
-
la liberté des
médias ;
-
l’accès aux
sources de l’information ;
-
la recherche
scientifique ;
-
l’innovation ;
-
le système
informatique intégré ;
-
la régulation ;
-
le pilotage du
système de l’information ;
• gouvernance
de l’information statistique :
-
la qualité de
l’information ;
-
le contrôle et la
crédibilité des statistiques ;
-
l’exhaustivité et
la pertinence des données statistiques ;
Chapitre 5 : Des valeurs fondamentales
Article 8 :
La gouvernance du développement du Bénin repose sur les valeurs fondamentales
ci-après :
amour : sentiment de profond attachement à Dieu, à son prochain
et à sa patrie ;
ce sentiment
suppose l’estime de soi et bannit l’orgueil, la haine, l’antipathie, les luttes
fratricides ;
préservation
de la vie : action de créer les
conditions matérielles, psychiques et intellectuelles pour que la vie humaine, en
tant que valeur suprême dans l’échelle des droits de l’homme, soit sauvegardée
et se développe dans ses fonctions de base ;
sens élevé de
responsabilité : forte conscience
d’assumer une charge et de répondre des conséquences qui en découlent ; il
exclut l’irresponsabilité, le laisser aller, l’inertie, le populisme ;
abnégation : sacrifice volontaire de soi-même, de son intérêt au
bénéfice de l’intérêt général ; elle se présente comme le contraire de
l’égoïsme ;
audace : grand courage, sens de l’initiative opportune, force
de caractère, fermeté devant le danger ou toute situation difficile à affronter
; elle s’oppose à la peur d’agir, de penser et de dire, à l’inertie
administrative et sociale ;
travail : activité laborieuse de l’homme considérée comme facteur
essentiel pour l’épanouissement personnel, la production et la croissance
économique ;
dignité : valeur inhérente à un être humain, qui lui est propre
et qui fait son honneur ;
excellence : degré élevé de perfection qu’une personne a en son
genre et qui s’entend du refus de la médiocrité, de l’imperfection et de la
paresse ;
fraternité :
conscience d’appartenir à une même patrie, à un même continent ; elle est la
base de la solidarité et de l’entraide. Elle constitue une barrière à
l’intolérance, au sectarisme, à l’ethnocentrisme et au régionalisme ;
intégrité : état d’une personne honnête, probe et incorruptible ;
elle constitue l’un des fondements de la dignité humaine et fait appel au
détachement, au refus de la cupidité en tant que désir indécent et mesquin
d’amasser des biens matériels ;
justice : principe moral qui exige le respect du droit et de
l’équité considérée comme une justice naturelle ou morale indépendante du droit
en vigueur ; elle fait appel à l’impartialité et exclut l’iniquité, l’injustice,
la violation du droit ;
liberté : faculté pour un citoyen de faire tout ce qui n’est
pas contraire à la loi et qui ne nuit pas à autrui ; elle s’oppose à la
servitude, aux entraves, aux contraintes et à l’arbitraire ;
paix : état de concorde, d’accord, de tranquillité,
d’harmonie et de sérénité d’esprit entre les membres d’un groupe, d’une nation
; elle exclut la guerre, la violence, les troubles, les divisions et les
conflits ;
solidarité :
relation entre personnes ayant conscience d’une communauté d’intérêts, qui
entraine, pour les unes l’obligation morale de ne pas desservir les autres et
de leur porter assistance ; elle s’oppose à l’individualisme et à l’égoïsme ;
vérité : réalité
des faits, amour du vrai (ce qui est conforme à la réalité) par rapport au faux
(ce qui est contraire à la réalité) ;
CHAPITRE 6 : DES ENGAGEMENTS
Article 9 :
Pour la réalisation des objectifs de la présente charte, les parties prenantes
à la convention nationale s’engagent à :
• promouvoir une
gouvernance globale, harmonieuse et intégrée de tous les secteurs de la société
béninoise notamment le secteur public, le secteur privé et la société civile ;
• respecter les
principes de transparence, de responsabilité, d’imputabilité, de reddition des
comptes, d’efficacité, d’équité et d’évaluation publique à tous les niveaux de
la vie politique, économique et sociale en République du Bénin ;
• faire prévaloir,
en toutes circonstances l’intérêt général des béninois sur l’intérêt
particulier ou partisan,
• gouverner par l’exemple
en se fondant sur les valeurs morales et républicaines et en recherchant
l’efficacité ;
• mettre en place
une administration républicaine et performante dirigée et animée par des femmes
et des hommes intègres en toutes circonstances, qui se réfèrent à un système de
valeurs et des principes qu’ils sont prêts à incarner, à promouvoir et à
imposer comme normes et règles de conduite à tous les niveaux de la société
béninoise en général et de l’Administration en particulier ;
• promouvoir le
mérite professionnel à tous les niveaux de l’Administration publique et des
Institutions sans discrimination ;
• respecter
effectivement l’égal accès de tous les clients usagers aux prestations de
l’Administration publique et leur droit à l’information et à la communication ;
• travailler sans
relâche pour la compétitivité de l’économie et le mieux-être des béninois et
des béninoises par la recherche du vrai, du bien et du beau grâce à la science
et à la technologie ;
• privilégier,
avant tout, l’intérêt général dans les prises de décisions ;
• susciter et
encourager le Partenariat Public/Privé ;
• doter le Bénin
de tous les instruments et normes de lutte contre la corruption en assurer leur
mise en œuvre et bannir la culture de l’impunité ;
• promouvoir la
culture de paix et de cohésion sociale ;
• incarner et
promouvoir à travers leurs comportements les valeurs à tous les niveaux de la
société,
• respecter en
toutes circonstances le bien commun des béninois ;
• respecter les
lois, règlements et Institutions de la République ;
• cultiver
l’esprit de paix et de cohésion sociale ;
• accepter
l’autre, dans sa différence, avec un esprit de tolérance ;
• faire preuve de
dignité et de discipline.
CHAPITRE 7 : DU MECANISME DE MISE EN ŒUVRE
ET DE SUIVI
Article 10 :
Les principes de bonne gouvernance tel qu’énoncés par la présente Charte
s’imposent à tous gouvernants, à tous responsables à divers niveaux et à tous
citoyens.
Article 11 :
Un mécanisme de mise en œuvre et de suivi-évaluation des principes et valeurs
contenues dans la charte comprenant des représentants des organes de
gouvernance démocratique de l’Etat, de la Société civile et du secteur privé,
désignés sur la base de leur moralité dûment prouvée est mis en place par une
loi cadre sur la gouvernance de développement.. Ce mécanisme assurera l’éveil,
l’anticipation, l’éducation et la promotion des valeurs morales, éthiques,
civiques et citoyennes.
CHAPITRE 8 : DE L’ENTREE EN VIGUEUR
Article 12 : La
présente Charte entre en vigueur dès son adoption en plénière par la convention.
CHAPITRE 9 : DES DISPOSITIONS FINALES
Article 13 :
La présente Charte peut être révisée en cas de besoin.
Article 14 :
Les parties prenantes à la présente charte doivent veiller, chacune en ce qui
la concerne, au respect scrupuleux des valeurs qui y sont énumérées.
Article 15 :
La présente Charte, rédigée en langue française et adoptée par consensus à la
convention nationale, fait foi entre toutes les parties prenantes. Elle est
traduite en langues nationales.
Adoptée
solennellement par la convention nationale
Cotonou,
le………………………. 2011
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