VISION DU REPERE :
‘’Dans cet environnement marqué par la désapprobation populaire de la pratique politique, nous rêvons de faire du mouvement REPERE, la première organisation d’édification du citoyen, un cercle de formation, de réflexion, de propositions et d’actions politiques qui réconcilient durablement les béninois avec la politique.’’
MISSION DU REPERE :
Réhabiliter la politique par l’émergence des valeurs citoyennes et démocratiques pour l’avènement des mutations positives, profondes et durables au Bénin.
Découlant de la vision ci-dessus, notre mission s’est annoncée difficile. En effet il s’agit de faire en sorte que le cultivateur de Tchoumi-tchoumi ou le pêcheur de Sèhomi perçoivent la politique comme un moyen de contribution à la gestion de la cité, donc d’amélioration de leur vécu quotidien.
Découlant de la vision ci-dessus, notre mission s’est annoncée difficile. En effet il s’agit de faire en sorte que le cultivateur de Tchoumi-tchoumi ou le pêcheur de Sèhomi perçoivent la politique comme un moyen de contribution à la gestion de la cité, donc d’amélioration de leur vécu quotidien.
Avant d’amorcer une mutation, nous devons nous poser quatre questions :
- Pourquoi ?
L’opinion publique est de plus en plus hostile à la politique, même au vocable. Rien que l’évocation du mot ‘’politique’’ donne des frissons. Il suffit d'ajouter "politique" à un mot pour lui faire perdre sa signification. Or la politique, c’est l’art de gérer la cité. Cette cité se trouve en danger si tous les citoyens l’abandonnent. Nous voulons contribuer à l’avènement des mutations :
- positives parce que nous devons progresser, évoluer et tendre vers la perfection
- profondes car nous devons nous attaquer au « mal » et non au « symptôme » : ne pas faire du saupoudrage, du superficiel
- durables car le temps de la politique doit dépasser le court terme et atteindre des niveaux irréversibles
- Quoi ?
L’histoire politique de notre pays nous enseigne que le milieu politique est caractérisé par une absence maladive de valeur, par un manque criard de vertu. Nous voulons axer la politique sur les valeurs citoyennes.
- Comment ?
C’est à travers une démarche logique et claire
- la formation et le partage des valeurs citoyennes
- l’écoute, la compréhension de ceux que personne n’écoute
- la réflexion, la proposition à travers des débats d’idées
- le développement et l’exercice du leadership à tous les niveaux
- Avec qui ?
Rien de beau, rien de grand, rien de durable ne peut se faire dans l’exclusion. Cette difficile mission, mais heureusement possible va s’accomplir avec toute personne sans distinction d’âge, d’ethnie, de religion qui refusent de croire à la fatalité. Évidemment, la jeunesse qui a plus d’avenir que de souvenir a plus intérêt à se battre.
CREDO DE REPERE:
Chacun doit croire à un idéal, à un principe ou à une philosophie particulière. Croire, signifie mettre en application ce que l’on croit être vrai. Le credo de REPERE est la suite logique d’un remède apporté à la suite d’un diagnostic sur les anti-valeurs qui minent notre société en général, la vie politique en particulier. Il est fondé sur cinq (5) piliers fondamentaux, indissociables et dont l’expression conjuguée contribuera à la quiétude de l’humanité.
1er principe : ‘’Nous croyons au Travail qui légitime les ambitions et en l’absence duquel aucune création de richesse n’est possible.’’
Par cette profession de foi, nous voulons donner la priorité au Travail en toute chose. Nous parlons ici du travail bien fait. Le travail doit être le moyen par lequel, nous devons atteindre nos objectifs, nos ambitions. L’histoire des civilisations nous enseigne que partout il a été question de développement, de prospérité, le travail était au cœur des préoccupations.
La bible a d’ailleurs été clair la dessus avec ‘’l’histoire des talents’’.
La fontaine dans sa fable ‘’Le laboureur et ses enfants’’
Citation : « Le capital est seulement le fruit du travail et il n'aurait jamais pu exister si le travail n'avait tout d'abord existé » Lincoln, Abraham 1809-1865,
La fontaine dans sa fable ‘’Le laboureur et ses enfants’’
Citation : « Le capital est seulement le fruit du travail et il n'aurait jamais pu exister si le travail n'avait tout d'abord existé » Lincoln, Abraham 1809-1865,
2ème principe : ‘’Nous croyons au Civisme qui vise l’intérêt général et sans lequel l’individu émerge au détriment de la cité.’’
Le civisme désigne le respect du citoyen pour la collectivité dans laquelle il vit et de ses conventions, dont notamment sa loi. Il met tout simplement le citoyen face au respect des règles de la cité. En vivante cette strophe du credo, nous devons mettre au cœur de toute préoccupation l’intérêt général. On entend souvent dire : ‘’dans cette affaire, c’est la guerre des intérêts’’. Oui, nous pensons qu’il n’y a que des intérêts égoïstes personnels et individuels qui s’entrechoquent. Il ne peut d’ailleurs en être autrement. En l’absence d’un intérêt commun, clair, chacun tirera évidemment le drap de son côté.
Combien sommes nous à respecter les règles fixées du jeu, à l’école, en entreprise ou en politique. Combien sommes-nous à respecter les feux tricolores ?
3ème principe : ‘’Nous croyons au Patriotisme qui appelle au dévouement à la patrie et sans lequel l’État perd toute sa souveraineté.’’
C'est un état d'âme/d'esprit qui pousse quelqu'un à ressentir de l'amour et de la fierté et à défendre les intérêts de son pays. Par cette valeur, nous devons jurer de défendre notre classe, notre école, notre équipe de football, notre association et pourquoi pas, notre pays lors de toute compétition, contre toute agression.
Quelques symboles historiques : Le Roi Béhanzin, le Président, feu Thomas Sankara…
Cependant, il ne faut pas le confondre avec le chauvinisme, qui en est sa manifestation excessive voire agressive. « Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres. » Charles de Gaulle.
“Quand nul ne veut être heureux que pour lui il n’y a point de bonheur pour la patrie” Rousseau
C'est un état d'âme/d'esprit qui pousse quelqu'un à ressentir de l'amour et de la fierté et à défendre les intérêts de son pays. Par cette valeur, nous devons jurer de défendre notre classe, notre école, notre équipe de football, notre association et pourquoi pas, notre pays lors de toute compétition, contre toute agression.
Quelques symboles historiques : Le Roi Béhanzin, le Président, feu Thomas Sankara…
Cependant, il ne faut pas le confondre avec le chauvinisme, qui en est sa manifestation excessive voire agressive. « Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres. » Charles de Gaulle.
“Quand nul ne veut être heureux que pour lui il n’y a point de bonheur pour la patrie” Rousseau
4ème principe : ‘’Nous croyons à la Justice qui permet d’obéir à un ordre social et sans laquelle la société est régie par la loi de la jungle.’’
La justice est parfois définie comme le fait de donner à chacun ce qui lui revient : ‘’Rendez à César ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu ». Lorsqu’on a travaillé, qu’on a été guidé par l’intérêt commun, la justice doit conduire à un partage des récompenses basé sur le mérite. Lorsque le salarié se rend compte du fait qu’en travaillant plus, il gagnera plus, il sera toujours là sans être jamais las.
« L'homme de bien situe la justice au-dessus de tout. Un homme de bien qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un rebelle. L'homme médiocre qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un brigand. » Confucius
« L'homme de bien situe la justice au-dessus de tout. Un homme de bien qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un rebelle. L'homme médiocre qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un brigand. » Confucius
5ème principe : ‘’Nous croyons à la Tolérance qui fait des différences des richesses et sans laquelle il n’y a ni démocratie, ni progrès.’’
Plus généralement, la tolérance définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. Par cette strophe, nous estimons que c’est de la différence que naît la richesse. Le peuples cohabitent parce qu’ils doivent s’interchanger. Sans la différence, le monde serait monotone, ce serait partout l’inertie. Respectons chacun dans sa différence, dans ses choix, que ce soit en classe, en entreprise ou en politique.
Exemple : Histoire du pot fêlé - Le Mur de l’intolérance.
« La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon; nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents » Gandhi, Mohandas Karamchand
« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. » Voltaire
Nota Bene : A notre avis, aucune de ces valeurs ne doit se vivre isolément. Le gain de notre mission résidera dans l’expression conjuguée de ces valeurs. Elles sont doivent être vécues ensemble.
